A great review for The River on “KOID9” Magazine
On a déjà pléthore de nouvogroupitaliens chaque trimestre, vl’a t’y pas qu’on a aussi
des multinstrumentistitaliens par-dessus le marché maintenant ! Blague à part, le sieur
Marrco De Angelis n’est pas un débutant, alignant un CV long comme un jour sans pain
où il a notamment bossé depuis 15 ans comme ingénieur du son et producteur.
Il possède aussi son propre studio d’enregistrement et est capable de jouer de
la guitare, des claviers, de la basse et même du Chapman stick ! C’est toutefois la
première fois qu’il se lance dans l’exercice du disque avec ce concept de 68′ sur la dualité
de la vie titré “The River : Both Sides Of The Story”. Il fait tout ou presque puisqu’il a eu
l’intelligence de confier les deux postes clefs que sont le chant à Marcello Catalano et la
batterie à Cristiano Micallizzi et de s’adjoindre pas moins de 4 choristes féminines.
Dès l’introduction (après 1′ de bruitages radiophoniques déjà archi entendus par
ailleurs), on est happé par un son superbe (encore bravo !) et par cette approche d’un
prog-rock très moderne. On est souvent plus proche d’un Pink Flloyd, Allan Parsons Project
ou Peter Gabriel solo que d’un Genesis, si vous voyez ce que je veux direl Le chant
(anglais) est absolument sublime, puissant et clair. La batterie ne souffre d’aucun problème
de programmations ou d’amateurisme, ce qui nous change des multi instrumentistes
solitaires en général peu soigneux sur ce point. Le disque est une sorte de mélange
assez réussi entre prog dynamique avec le superbe titre d’ouverture “Tell Me Why”, néoprog
“Black Stare”, morceaux franchement réminiscents de la bande à Gilmour (le
toucher de guitare et le son est strictement identiquel il a du tomber dedans quand il
était petit !) “Regrets”, “Take It Away” (qu’on croirait tiré d’un Floyd avec le père Waters au
chant), ” Fly High” (même le titre fait référence au Floyd), voire de Neall Morrse
avec le magnifique titre conclusif “Our Trail of Tears” et morceaux nettement plus typés
pop-rock comme “One Love”, “This Time” ou encore “Snowbound” (rien à voir avec
Genesisl malheureusement !).
Alors c’est sûr que certains vont trouver ça un peu trop “sucré” et manquant de
“progressivité”, mais je dois dire que j’ai personnellement trouvé le mélange
extrêmement bien dosé, même s’il est tout de même dommage d’avoir une structure
bicéphale et que l’artiste n’ait pas choisi de prendre plus de risque. Les parties de guitare
sont cependant sublimes de bout en bout (il faut dire que le gus a touché son premier
instrument à l’âge de 1 0 ans !). J’ai toutefois trouvé que ça manquait un peu de Chapman
Stick il y en a mais il n’est pas franchement mis en valeur car il est un des rares joueurs
de cet instrument en Italie. Le 12e titre, un bonus, le plus long titre de l’album (9:21 ) est
en réalité un ancien morceau de son tout premier groupe des années 80, réarrangé et
avec des paroles retouchées. Le style est légèrement plus pop, pas désagréable, mais
sa soit disant longue durée ne se justifie pas: en fait il dure juste 6′ et, après 1’15 de
silence, on entend des bruitages radio et un speech en anglais d’un musicien qui remercie
lors d’une remise de prix en parlant de sa découverte de la musique dans sa jeunesse
(est ce l’artiste ? je dirais que oui… mais le mystère reste entier !). A noter un livret de
qualité sur du papier à fort grammage (c’est assez rare pour le souligner) contenant
toutes les paroles et quelques jolies photos.
Je conseille toutefois d’écouter avant d’acheterl
Renaud Oualid
des multinstrumentistitaliens par-dessus le marché maintenant ! Blague à part, le sieur
Marrco De Angelis n’est pas un débutant, alignant un CV long comme un jour sans pain
où il a notamment bossé depuis 15 ans comme ingénieur du son et producteur.
Il possède aussi son propre studio d’enregistrement et est capable de jouer de
la guitare, des claviers, de la basse et même du Chapman stick ! C’est toutefois la
première fois qu’il se lance dans l’exercice du disque avec ce concept de 68′ sur la dualité
de la vie titré “The River : Both Sides Of The Story”. Il fait tout ou presque puisqu’il a eu
l’intelligence de confier les deux postes clefs que sont le chant à Marcello Catalano et la
batterie à Cristiano Micallizzi et de s’adjoindre pas moins de 4 choristes féminines.
Dès l’introduction (après 1′ de bruitages radiophoniques déjà archi entendus par
ailleurs), on est happé par un son superbe (encore bravo !) et par cette approche d’un
prog-rock très moderne. On est souvent plus proche d’un Pink Flloyd, Allan Parsons Project
ou Peter Gabriel solo que d’un Genesis, si vous voyez ce que je veux direl Le chant
(anglais) est absolument sublime, puissant et clair. La batterie ne souffre d’aucun problème
de programmations ou d’amateurisme, ce qui nous change des multi instrumentistes
solitaires en général peu soigneux sur ce point. Le disque est une sorte de mélange
assez réussi entre prog dynamique avec le superbe titre d’ouverture “Tell Me Why”, néoprog
“Black Stare”, morceaux franchement réminiscents de la bande à Gilmour (le
toucher de guitare et le son est strictement identiquel il a du tomber dedans quand il
était petit !) “Regrets”, “Take It Away” (qu’on croirait tiré d’un Floyd avec le père Waters au
chant), ” Fly High” (même le titre fait référence au Floyd), voire de Neall Morrse
avec le magnifique titre conclusif “Our Trail of Tears” et morceaux nettement plus typés
pop-rock comme “One Love”, “This Time” ou encore “Snowbound” (rien à voir avec
Genesisl malheureusement !).
Alors c’est sûr que certains vont trouver ça un peu trop “sucré” et manquant de
“progressivité”, mais je dois dire que j’ai personnellement trouvé le mélange
extrêmement bien dosé, même s’il est tout de même dommage d’avoir une structure
bicéphale et que l’artiste n’ait pas choisi de prendre plus de risque. Les parties de guitare
sont cependant sublimes de bout en bout (il faut dire que le gus a touché son premier
instrument à l’âge de 1 0 ans !). J’ai toutefois trouvé que ça manquait un peu de Chapman
Stick il y en a mais il n’est pas franchement mis en valeur car il est un des rares joueurs
de cet instrument en Italie. Le 12e titre, un bonus, le plus long titre de l’album (9:21 ) est
en réalité un ancien morceau de son tout premier groupe des années 80, réarrangé et
avec des paroles retouchées. Le style est légèrement plus pop, pas désagréable, mais
sa soit disant longue durée ne se justifie pas: en fait il dure juste 6′ et, après 1’15 de
silence, on entend des bruitages radio et un speech en anglais d’un musicien qui remercie
lors d’une remise de prix en parlant de sa découverte de la musique dans sa jeunesse
(est ce l’artiste ? je dirais que oui… mais le mystère reste entier !). A noter un livret de
qualité sur du papier à fort grammage (c’est assez rare pour le souligner) contenant
toutes les paroles et quelques jolies photos.
Je conseille toutefois d’écouter avant d’acheterl
Renaud Oualid